Pourquoi parler deS masculinitéS ?
L’importance des archétypes
C. Jung à la fin du XXe siècle a mis en lumière l’importance des archétypes dans l’inconscient collectif
de l’humanité, et notamment la polarité Homme/Femme. On pourrait ainsi croire qu’il existerait un type
d’Homme, qui serait fort, volontaire, dominant, courageux …
Or les travaux féministes des cinquante dernières années (que ce soit par exemple bell hooks dans La
volonté de changer, les travaux de Meg John Barker ou encore On ne naît pas mec de LeTourneur) ainsi
que mon propre vécu m’amènent à penser qu’il n’existe pas UN homme en particuliers, dont l’essence
même serait reliée à une liste de courses dont on cocherait les cases une par une avant de devenir « un
homme, un vrai ! » Mais plutôt que l’expérience et le vécu des êtres humains façonnent des milliers,
millions, milliards de façons d’être homme.
Le masculin au pluriel ?
Ainsi je parle de masculinités avec un s car pour moi le travail lié au fait d’être un homme est avant tout
lié à la façon dont chaque homme a d’exprimer sa masculinité, et parfois de plusieurs manières différentes
en un seul individu.
Parler de masculinités est avant tout pour moi une manière d’honorer la pluralité de nos vécus d’hommes
et des multiples potentialités de s’exprimer en tant que tel. Et c’est là que le travail thérapeutique me
semble pertinent afin de vous explorer, vous accueillir et vous déployer dans votre propre perception de
votre masculinité.